L’Angola qui à une si longue histoire d’exploitation de diamant, souhaite désormais faire la promotion dudit secteur par la transformation sur place marquée de l’émergence des joaillers et des entreprises intermédiaires de taille et de polissage de diamant qui à elle seule assure 87 % de la production nationale.
Pour ce faire, l’Angola vient de créer un fond pour les PME de son secteur minier et se repositionne sur l’échiquier mondial. Ainsi, ce pays lusophone , après un siècle d’exploitation du diamant et qui possède la 4ème plus grande kimberlite à ciel ouvert au monde, se repositionne sur la scène mondiale de l’exploitation minière. Et ce, par la mise en place d’un mécanisme de financement en faveur des petites et moyennes entreprises dans le secteur minier .et, une mobilisation des investissements privés, national et étranger.
Pour rappel :en 2013, les autorités angolaises ont entrepris de réaliser la cartographie des ressources minières du pays. Elles ont signé, dans ce sens, des contrats valorisés à 350 millions $ avec le groupe chinois Citic Construction, l’entreprise brésilienne Costa Negocios et un consortium formé par la société espagnole Impulso, le Laboratoire de la géologie et des mines d’Espagne et le Laboratoire de la géologie et des mines du Portugal. En 2014, l’Angola a produit au total 10 millions de carats de diamant. Le secteur artisanal en a contribué à hauteur de 934 500 carats de diamants qui ont rapporté environ 332,2 millions $, soit 355 dollars par carat, contre 8,75 millions de carats provenant du secteur industriel.