La mairie de Dakar, en partenariat avec la ville de Montréal, l’Ecole des Entrepreneurs du QUEBEC, et l’Association Internationale des Maires francophones (AIMF) compte accompagner 50 jeunes entrepreneurs. La cérémonie de lancement du projet d’accompagnement a été organisée sous la présidence du maire de Dakar, Soham Wardini.
Par Bacary Seydi
La cinquantaine de jeunes entrepreneurs va bénéficier d’un an de formation et recevoir 1 million de francs Cfa (2000 euros) et une subvention à la fin. C’est ce qui ressort du lancement de la deuxième promotion de la Couveuse d’Entreprise pour la Promotion de l’Emploi par la Micro-entreprise (Cepem) de la mairie de Dakar. Selon Soham Wardini, le but est d’accompagner les candidats à l’entreprenariat pour leur permettre de sécuriser leurs projets. Cela après le constat fait des échecs auprès des entrepreneurs qui échouent après un an de projet. Soham Wardini indique par ailleurs que c’est un projet d’accompagnement des jeunes en collaboration avec la ville de Montréal. Il consiste à former 50 jeunes pour 1 an. De l’avis du Maire de Dakar, c’est une sélection rigoureuse qui a été faite sur les 700 à 800 candidatures reçues et traitées dans la «transparence», précise-t-elle. Sur une dernière note, le successeur de Khalifa Sall espère que le projet sera étalé dans d’autres villes du Sénégal. Cela pour contribuer à sauver les entreprises qui ferment au bout de six mois, un an.
Dans la même veine, Mourade Guèye, président de la Couveuse d’Entreprise pour la Promotion de l’Emploi par la Micro-entreprise, estime, en effet, que 65% des entreprises, Pme, meurent pendant les deux premières années. De l’avis de M. Guèye. Cela est dû, parfois, au défaut de préparation et au manque de suivi. «Même si on a les moyens, en matière de politique d’emploi, des millions sont investis sans que ca aboutisse. Il faut une bonne préparation. Si on veut injecter les ressources publiques, il faut savoir comment les faire», indique-t-il en marge de la présentation du projet municipal. Poursuivant, M. Guèye reconnait que les jeunes ont les idées mais butent sur deux contraintes majeures que sont: l’accès au financement et la formation.
Mourade Guèye a, en outre, rappelé que c’est le lancement de la deuxième promotion. Ce en indiquant que c’est un projet, initié par la ville de Dakar. Et que le lancement officiel vient d’être fait par madame le maire, Soham Wardini. Poursuivant M. Guèye confie que le but, visé, est d’autonomiser les jeunes et les femmes. Ce en précisant qu’il ne s’agit pas de les financer, mais de les accompagner dans leur projet. De manière concrète, les entrepreneurs suivront une formation d’un an dans la couveuse Cepem au sortir delaquelle ils continuerontà être accompagnés avec un soutien financier individuel de 1 million et poussière de francs Cfa ainsi qu’une subvention.
Pour sa part, la représentante de la ville de Montréal, Seynabou Ka a indiqué que la demande entrepreneuriale est énorme et qu’on fait face à une effervescence. A l’en croire, un tel projet permet de concrétiser les idées.
Il ya espoir que les jeunes arriveront à franchir le seuil des deux ans pour parvenir à boxer dans le ring des champions nationaux.