Les petites et moyennes entreprises (PME) productrices d’énergies renouvelables bénéficieront de prêts accordés par deux fonds logés à la Banque africaine de développement (BAD).
Pour anticiper sur les risques de sous-investissement dans le secteur énergétique africain, notamment dans celui des énergies renouvelables en cette période de crise sanitaire et économique liée à la Pandémie du Covid-19, un prêt de 15 millions de dollars américains provenant du Fonds des énergies durables pour l’Afrique (SEFA) et un autre de 10 millions de dollars américains provenant du Fonds pour les technologies propres (CTF, en anglais) ont été approuvés par le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement le 14 décembre 2020 à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Ces fonds sont destinés à faire progresser la réalisation des projets du Fonds africain pour les énergies renouvelables (FAER II), destinés à stimuler la production d’énergies à faibles émissions de carbone en Afrique subsaharienne.
Selon la vision de la BAD, ce financement permettra d’aider les petites et moyennes entreprises à augmenter leurs productions de plus de 800 mégawatts d’électricité provenant de l’hydroélectricité, de l’énergie solaire et éolienne et du stockage des batteries dans les pays d’Afrique subsaharienne.
« Nous sommes très enthousiastes à l’idée de soutenir le FAER II en une période où en raison de besoins de financement concurrentiels, à cause des impacts de la pandémie de Covid-19 et des mesures de relance économique pour la période post Covid-19, il existe un risque réel de sous-investissement dans le secteur énergétique africain, notamment dans celui des énergies renouvelables », a déclaré Kevin Kariuki, vice-président de la Banque africaine de développement chargé de l’électricité, de l’énergie, de la lutte contre le changement climatique et de la croissance verte.
Il faut noter que la Banque africaine de développement gère le SEFA, un fonds spécial, et agit également comme organisme de mise en œuvre du CFT. Le financement de la tranche à effet catalyseur du fonds devrait attirer des investissements privés indispensables en cette période d’incertitude pour les investissements et de difficultés économiques provoquée par la pandémie de Covid-19.
Il devrait par ailleurs garantir la circulation des flux de capitaux nécessaires au soutien de la réalisation d’infrastructures énergétiques durables pour répondre aux besoins croissants du continent en matière d’électricité.
Le mécanisme de soutien aux projets du FAER II s’efforcera d’amener les projets aux standards requis de préparation et de « bancabilité ».
Par la Rédaction