Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la commission Afrique de l’ASMEX a présidé le mercredi 15 décembre un webinaire intitulé « Doing Business with Senegal (Secteur agroalimentaire) ». Il est apparu lors des échanges que pour réaliser le potentiel en friche du secteur agroalimentaire du Sénégal, le pays a besoin de l’expertise et des investissements des industriels marocains présents dans ce secteur depuis fort longtemps.
Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, le Webinaire a été organisé en partenariat avec le cabinet Harvard Consulting. Il s’inscrit dans le cadre d’une série de Rencontres « Doing Business » initiées par l’ASMEX, qui avaient pour but d’observer de plus près les différentes opportunités d’investissements et d’échanges commerciaux que présente le continent dans toute sa diversité. Ce Webinaire-ci animé par Monsieur Philippe Cordier vient clôturer la série de rencontres « Doing Business » pour l’année 2021.
« Dans le cadre des webinaires spécifiques par secteur d’activité, le Sénégal est à l’honneur. Pays proche du Royaume, le Sénégal engendre de l’engouement dès qu’il s’agit d’évoquer ses opportunités d’investissements que nous espérons voir se traduire sur le terrain en véritables grands projets. L’ASMEX promet d’accompagner les investisseurs et exportateurs marocains dans leurs démarches pour s’ouvrir au marché sénégalais et espère pouvoir organiser, si la situation sanitaire le permet, des séminaires en présentiel, dans le même sens en 2022», a déclaré d’emblée Saloua Karkri, cité par le communiqué. Elle n’a pas manqué de rappeler aux participants que le Sénégal est l’un des plus grands alliés économiques du Maroc sur le continent africain.
Un potentiel agroalimentaire en friche
Le Sénégal offre plusieurs opportunités d’investissements et espère donc faire du secteur agroalimentaire un levier important de son économie avance l’ASMEX. Surtout que le fort potentiel de ce secteur reste inexploité selon les experts qui évoquent un PIB de 27, 6 milliards de dollars pour un marché de 16, 7 millions d’habitants en constante évolution. L’Agriculture à elle seule constitue 30,1% des emplois du pays, alors que sa valeur ajoutée au PIB est estimée par la Banque Mondiale à 15,8%, précise la même source.
L’agroalimentaire est donc un secteur à grands enjeux qui crée plus de 600.000 emplois directs et indirects, estime l’Association,. Bien qu’il soit sous-exploité, le secteur agricole emploie 55% de la population active sénégalaise (6,9% du PIB), alors que l’élevage concerne 3 millions de personnes. Pour sa part, la pêche emploie 97.000 personnes. Un secteur à fort potentiel donc, qui contraste avec l’activité agro-industrielle du pays qui compte 573 unités agro-industrielles (17,5% du PIB).
L’animateur principal du jour M. Philippe Cordier, a pour sa part souligné l’orientation franche du Sénégal de faire évoluer son secteur agroalimentaire, grâce aux investissements des Marocains avec qui le Sénégal noue des liens historiques, culturels et économiques. Des relations fortes qui se traduisent dans une centaine d’accords et conventions qui couvrent plusieurs secteurs clefs, avancent l’ASMEX. En effet, en février 2004, le Royaume et le Sénégal ont acté une convention de non double imposition pour encourager les investissements africains, et donner un nouvel élan à la coopération sud-sud qui lie les deux pays.
Aujourd’hui, des acteurs marocains ont grandement investi les différents secteurs au Sénégal (aviculture, agriculture, industrie etc.). l’Association a fait observer que la création en 2015 du Groupe d’impulsion économique (GIE) pour assurer la coordination et la pérennisation des relations d’affaires entre le Royaume et le Sénégal a permis de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays. Pays en voie de développement, le Sénégal offre plusieurs opportunités d’investissements, avance l’ASMEX, et espère donc faire du secteur agroalimentaire un levier important de son économie, surtout que le fort potentiel de ce secteur reste inexploité selon les experts qui évoquent un PIB de 27, 6 milliards de dollars pour un marché de 16, 7 millions d’habitants en constante évolution. L’Agriculture à elle seule constitue 30,1% des emplois du pays, alors que sa valeur ajoutée au PIB est estimée par la Banque Mondiale à 15,8%, précise la même source.
L’agroalimentaire est donc un secteur à grands enjeux, estime l’Association, et qui crée plus de 600.000 emplois directs et indirects. Bien qu’il soit sous-exploité, le secteur agricole emploie 55% de la population active sénégalaise (6,9% du PIB), alors que l’élevage concerne 3 millions de personnes. Pour sa part, la pêche emploie 97.000 personnes. Un secteur à fort potentiel donc, qui contraste avec l’activité agro-industrielle du pays qui compte 573 unités agro-industrielles (17,5% du PIB).
Bassirou Mané, expert agro-alimentaire sénégalais qui prenait part à la rencontre, a déploré le faible niveau de transformation des produits alimentaires locaux au Sénégal. « Le pays produit tout au long de l’année des fruits et légumes, mais leur transformation se fait au ralenti. Pour nos jus de fruits ou autres, on importe. Ce qui est dommage compte tenu du grand potentiel du secteur. Ce cas de figure s’applique aussi au secteur de la pêche » s’est désolé l’expert agro-alimentaire sénégalais.
Le spécialiste du secteur agroalimentaire sénégalais a énuméré les nombreux avantages de son pays ainsi que les contraintes d’investissement. Il est apparu de son intervention qu’avec une superficie de 196.710 km², le Sénégal pourrait être divisé en plusieurs zones favorables à l’agriculture et au développement agroalimentaire. Il y a d’abord la zone nord du Sénégal, forte de sa façade maritime et de son fort potentiel en terme de pêche et d’eau utilisable pour l’irrigation grâce à son fleuve et le lac Guiers mais dont le coût élevé des aménagements hydro-agricoles (leur insuffisance et vétusté à cause du manque d’entretien) décourage les investisseurs.
Puis les zones centre/sud, qui présentent quant à elles d’importants avantages en termes de densité de population et concentration de l’activité économique malgré un accès à l’eau parfois limité dans certaines régions.
Il a lancé un appel aux industriels marocains à venir investir dans le secteur agroalimentaire et apporter leur expérience au marché sénégalais.
Selon Bassirou Mané, le Sénégal s’ouvre aux investissements en accordant la priorité à des secteurs clefs comme le secteur primaire et activités connexes ( agriculture, pêche, élevage et activités de stockage, de conditionnement et de transformation des produits locaux d’origine végétale, animale ou halieutique, industrie agroalimentaire), ou encore les secteurs sociaux (santé, éducation-formation…) et les services de montages, maintenance d’équipements agricoles et industriels et télé-services.
Le Sénégal a également comme priorité d’investissements dans les activités manufacturières de production ou de transformation, l’extraction ou transformation de substances minérales, le tourisme, aménagements et industries touristiques (autres activités hôtelières), l’industries culturelles (Livre, disque, cinéma, centres de documentation, centre de production audiovisuelles etc.), l’infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires et enfin la réalisation de complexes commerciaux, parcs industriels, zones touristiques, cyber-villages et centres artisanaux a indiqué Bassirou Mané.
Par la Rédaction
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Saloua Karkri Belkeziz, présidente de la commission Afrique de l’ASMEX a présidé le mercredi 15 décembre un webinaire intitulé « Doing Business with Senegal (Secteur agroalimentaire) ». Il est apparu lors des échanges que pour réaliser le potentiel en friche du secteur agroalimentaire du Sénégal, le pays a besoin de l’expertise et des investissements des industriels marocains présents dans ce secteur depuis fort longtemps.
Selon un communiqué parvenu à notre rédaction, le Webinaire a été organisé en partenariat avec le cabinet Harvard Consulting. Il s’inscrit dans le cadre d’une série de Rencontres « Doing Business » initiées par l’ASMEX, qui avaient pour but d’observer de plus près les différentes opportunités d’investissements et d’échanges commerciaux que présente le continent dans toute sa diversité. Ce Webinaire-ci animé par Monsieur Philippe Cordier vient clôturer la série de rencontres « Doing Business » pour l’année 2021.
« Dans le cadre des webinaires spécifiques par secteur d’activité, le Sénégal est à l’honneur. Pays proche du Royaume, le Sénégal engendre de l’engouement dès qu’il s’agit d’évoquer ses opportunités d’investissements que nous espérons voir se traduire sur le terrain en véritables grands projets. L’ASMEX promet d’accompagner les investisseurs et exportateurs marocains dans leurs démarches pour s’ouvrir au marché sénégalais et espère pouvoir organiser, si la situation sanitaire le permet, des séminaires en présentiel, dans le même sens en 2022», a déclaré d’emblée Saloua Karkri, cité par le communiqué. Elle n’a pas manqué de rappeler aux participants que le Sénégal est l’un des plus grands alliés économiques du Maroc sur le continent africain.
Un potentiel agroalimentaire en friche
Le Sénégal offre plusieurs opportunités d’investissements et espère donc faire du secteur agroalimentaire un levier important de son économie avance l’ASMEX. Surtout que le fort potentiel de ce secteur reste inexploité selon les experts qui évoquent un PIB de 27, 6 milliards de dollars pour un marché de 16, 7 millions d’habitants en constante évolution. L’Agriculture à elle seule constitue 30,1% des emplois du pays, alors que sa valeur ajoutée au PIB est estimée par la Banque Mondiale à 15,8%, précise la même source.
L’agroalimentaire est donc un secteur à grands enjeux qui crée plus de 600.000 emplois directs et indirects, estime l’Association,. Bien qu’il soit sous-exploité, le secteur agricole emploie 55% de la population active sénégalaise (6,9% du PIB), alors que l’élevage concerne 3 millions de personnes. Pour sa part, la pêche emploie 97.000 personnes. Un secteur à fort potentiel donc, qui contraste avec l’activité agro-industrielle du pays qui compte 573 unités agro-industrielles (17,5% du PIB).
L’animateur principal du jour M. Philippe Cordier, a pour sa part souligné l’orientation franche du Sénégal de faire évoluer son secteur agroalimentaire, grâce aux investissements des Marocains avec qui le Sénégal noue des liens historiques, culturels et économiques. Des relations fortes qui se traduisent dans une centaine d’accords et conventions qui couvrent plusieurs secteurs clefs, avancent l’ASMEX. En effet, en février 2004, le Royaume et le Sénégal ont acté une convention de non double imposition pour encourager les investissements africains, et donner un nouvel élan à la coopération sud-sud qui lie les deux pays.
Aujourd’hui, des acteurs marocains ont grandement investi les différents secteurs au Sénégal (aviculture, agriculture, industrie etc.). l’Association a fait observer que la création en 2015 du Groupe d’impulsion économique (GIE) pour assurer la coordination et la pérennisation des relations d’affaires entre le Royaume et le Sénégal a permis de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays. Pays en voie de développement, le Sénégal offre plusieurs opportunités d’investissements, avance l’ASMEX, et espère donc faire du secteur agroalimentaire un levier important de son économie, surtout que le fort potentiel de ce secteur reste inexploité selon les experts qui évoquent un PIB de 27, 6 milliards de dollars pour un marché de 16, 7 millions d’habitants en constante évolution. L’Agriculture à elle seule constitue 30,1% des emplois du pays, alors que sa valeur ajoutée au PIB est estimée par la Banque Mondiale à 15,8%, précise la même source.
L’agroalimentaire est donc un secteur à grands enjeux, estime l’Association, et qui crée plus de 600.000 emplois directs et indirects. Bien qu’il soit sous-exploité, le secteur agricole emploie 55% de la population active sénégalaise (6,9% du PIB), alors que l’élevage concerne 3 millions de personnes. Pour sa part, la pêche emploie 97.000 personnes. Un secteur à fort potentiel donc, qui contraste avec l’activité agro-industrielle du pays qui compte 573 unités agro-industrielles (17,5% du PIB).
Bassirou Mané, expert agro-alimentaire sénégalais qui prenait part à la rencontre, a déploré le faible niveau de transformation des produits alimentaires locaux au Sénégal. « Le pays produit tout au long de l’année des fruits et légumes, mais leur transformation se fait au ralenti. Pour nos jus de fruits ou autres, on importe. Ce qui est dommage compte tenu du grand potentiel du secteur. Ce cas de figure s’applique aussi au secteur de la pêche » s’est désolé l’expert agro-alimentaire sénégalais.
Le spécialiste du secteur agroalimentaire sénégalais a énuméré les nombreux avantages de son pays ainsi que les contraintes d’investissement. Il est apparu de son intervention qu’avec une superficie de 196.710 km², le Sénégal pourrait être divisé en plusieurs zones favorables à l’agriculture et au développement agroalimentaire. Il y a d’abord la zone nord du Sénégal, forte de sa façade maritime et de son fort potentiel en terme de pêche et d’eau utilisable pour l’irrigation grâce à son fleuve et le lac Guiers mais dont le coût élevé des aménagements hydro-agricoles (leur insuffisance et vétusté à cause du manque d’entretien) décourage les investisseurs.
Puis les zones centre/sud, qui présentent quant à elles d’importants avantages en termes de densité de population et concentration de l’activité économique malgré un accès à l’eau parfois limité dans certaines régions.
Il a lancé un appel aux industriels marocains à venir investir dans le secteur agroalimentaire et apporter leur expérience au marché sénégalais.
Selon Bassirou Mané, le Sénégal s’ouvre aux investissements en accordant la priorité à des secteurs clefs comme le secteur primaire et activités connexes ( agriculture, pêche, élevage et activités de stockage, de conditionnement et de transformation des produits locaux d’origine végétale, animale ou halieutique, industrie agroalimentaire), ou encore les secteurs sociaux (santé, éducation-formation…) et les services de montages, maintenance d’équipements agricoles et industriels et télé-services.
Le Sénégal a également comme priorité d’investissements dans les activités manufacturières de production ou de transformation, l’extraction ou transformation de substances minérales, le tourisme, aménagements et industries touristiques (autres activités hôtelières), l’industries culturelles (Livre, disque, cinéma, centres de documentation, centre de production audiovisuelles etc.), l’infrastructures portuaires, aéroportuaires et ferroviaires et enfin la réalisation de complexes commerciaux, parcs industriels, zones touristiques, cyber-villages et centres artisanaux a indiqué Bassirou Mané.
Par la Rédaction