C’est l’un des thèmes au menu de la Semaine africaine du climat (ACW) qui se tenu du 29 août au 2 septembre 2022 à Libreville, la capitale du Gabon.
Plusieurs institutions régionales ont participé aux travaux à l’instar de l’Union africaine (UA), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (Uneca) et la Banque africaine de développement (BAD). Durant ces quatre jours, l’institution financière basée à Abidjan en Côte d’Ivoire a animé plusieurs ateliers dont l’un portant sur l’harmonisation de la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies en vue de la résilience du continent africain face aux aléas climatiques. L’atelier a été piloté par Al Hamndou Dorsouma, le chef de la division de la Croissance verte de la BAD.
L’ACW 2022 est organisée par l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques (ONU Climat) en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), le groupe de la Banque mondiale, l’Institut mondial de la croissance verte (GGGI), ainsi que le Centre mondial pour l’adaptation (GCA).
« Les changements climatiques restent notre plus grand défi collectif. Pour le Gabon, la semaine africaine du climat est l’occasion de faire avancer la mise en œuvre du Pacte de Glasgow pour le climat (COP 26) afin de positionner l’Afrique comme leader dans l’action climatique mondiale devant plusieurs autres pays du monde », a affirmé Tanguy Gahouma, le secrétaire permanent du Conseil national climat au Gabon.
La Semaine africaine du climat a été l’occasion d’aborder également le financement de l’adaptation climatique sur le continent qui se fera à travers une mobilisation de fonds auprès du secteur privé. L’opération sera coordonnée conjointement par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et le Centre mondial de l’agroforesterie (Icraf). La rédaction
